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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 05:39

Nanou et Paul nous rejoignent la nuit du 8 au 9 octobre, après … 40 heures de vol et deux escales à Taipei (Chine) et Bangkok. Nous les retrouvons au petit matin. C’est gai de se revoir à l’autre bout du monde, nous avons plein de choses à nous raconter. Nous apprenons que la Belgique n’a toujours pas de gouvernement…

Nous partons directement à la Sacred Monkey Forest que Thibault attend avec impatience depuis le début du voyage. C’est une petite forêt tropicale, encaissée au sud d’Ubud, qui compte trois temples hindous. On ne peut s’y promener qu’à pied. La promenade serait agréable et tranquille… s’il n’y avait pas les singes. La forêt est en effet habitée par une importante colonie de macaques, sacrés pour les hindous, et si les petits sont attendrissants dans leurs jeux et leurs séances d’épouillage, il n’en est pas de même pour les gros, très agressifs, et dont les canines sont impressionnantes. Les macaques sont en plus très chapardeurs. Il suffit que Paul prenne quelque chose dans son sac (qui ne contient pas de nourriture, juste une bouteille d’eau), pour qu’un macaque, de taille acceptable heureusement, lui saute dessus. Paul n’est pas à l’aise, on le comprend, et craint pour ses lunettes dont les singes raffolent…

Le lendemain sera plus culturel (Ubud est la capitale culturelle de l’île). Une superbe balade nous amène au Neka Museum, qui rassemble une importante collection d’œuvres peintes par des artistes locaux ou étrangers de renom. Plusieurs tableaux retiennent notre attention. Il y a le style foisonnant d’un peintre balinais, qui superpose dans ses toiles une quantité de scènes de la vie quotidienne ou guerrière, sans aucun souci de perspective et avec pas mal d’humour. Il y a Arie Smit, un peintre né aux Pays-Bas, que Nanou et moi aimons beaucoup. Et puis Abdul Aziz, dont les personnages semblent sortir du tableau, par un effet de trompe l’œil.

Le soir, nous allons voir une danse de kecak (prononcer kechak) dans un des nombreux temples d’Ubud. Le kecak est accompagné par un « chœur » d’une centaine d’homme, assis en cercle, ondulant et émettant un chak-a-chak-a-chak qui imite les cris d’une bande de singes. Au milieu du cercle interviennent à tour de rôle des danseurs masqués, le tout racontant un épisode du Ramayana, auquel nous ne comprenons pas grand-chose. L’ensemble est plutôt impressionnant… Après la victoire des bons contre les mauvais (enfin, c’est comme ça que je l’interprète) et une courte pause, arrive un homme presque nu, et sa monture en rotin. Un grand feu est allumé puis éteint, et les cendres sont rassemblées. L’homme entre dans une sorte de transe et se met à marcher sur les cendres. C’est une « danse » sensée protéger des forces du mal et des épidémies, le poney étant associé à la transe.

Nous ne voulons pas quitter Ubud sans déguster du canard, la spécialité de l’endroit. Nanou et Paul nous invitent au Laka-Leke, un restaurant à l’écart de l’animation de la ville, en lisière de rizières. Nous y mangeons du « crispy duck », une préparation de canard grillé, installés à la balinaise (assis sur des coussins, les jambes croisées, autour d’une table basse), éclairés à la bougie avec le coassement des grenouilles en bruit de fond. Un délice…

Après 3 jours à Ubud, nous faisons la connaissance de Gede, qui sera notre guide jusqu’à notre départ. Gede est un prénom très commun à Bali. Le prénom reflète en effet le statut social et le rang dans la famille. Ainsi, dans la caste de base, un aîné s’appellera Wayan, Putu ou Gede ; un second Made ou Kadek ; le troisième Nyoman et le dernier Ketut. Si on a plus de 4 enfants, on recommence. Gusti par contre appartient à une caste supérieure. Derrière ce prénom suit un second prénom, au choix celui-ci, mais l’enfant sera appelé par son premier prénom. Qu’il soit garçon ou fille n’a  pas d’importance pour le prénom. Par contre, notre guide a trois filles et ira jusqu’à 5 enfants dans l’espoir d’avoir un garçon. En effet, à leur mariage, ses filles le quitteront pour s’installer dans la famille de leurs maris. S’il n’a pas de garçon, il pourrait épouser une seconde femme, comme l’a fait son père. Lui ne le fera pas, mais à son décès, son patrimoine sera transmis à son neveu, pas à ses filles. Les traditions ont décidément la vie dure…

Nous quittons donc Ubud pour Sidemen, à l’est de Bali. La région est connue pour ses magnifiques rizières. Notre hôtel en est d’ailleurs entouré, et les chambres, décorées avec beaucoup de goût, sont dotées de larges baies vitrées offrant un splendide panorama. Nous allons faire une balade dans le village, où se déroule une répétition de la cérémonie de la veille, pour ceux qui l’ont manquée. Les Balinais sont magnifiques dans leurs costumes de fête, les paniers d’offrandes plus colorés les uns que les autres ; certains sont de véritables œuvres d’art en forme de pyramides faites de fruits, de gâteaux, voire de canard déplumé. Il y a tous les jours des cérémonies à Bali, puisqu’il y a plusieurs temples par village et que chaque temple compte trois cérémonies par an. Heureusement, toutes ne se déroulent pas en même temps, et il y a en plus des cérémonies de rattrapage pour ceux qui ne peuvent y assister. Les hindous sont assis par terre, le brahmane psalmodie des prières, puis quelqu’un passe dans l’assemblée pour asperger les fidèles et déposer quelques grains de riz dans leurs cheveux. Ensuite, l’assemblée se lève et fait la place aux suivants. Le lendemain, il y aura un combat de coq, tradition très importante chez les hindous. Dans le cadre d’une cérémonie, ces combats, très cruels (les pattes des coqs étant dotées de couteaux), sont acceptés, mais il se passe tous les jours des combats clandestins et beaucoup de balinais dépensent énormément d’argent en paris. Gede lui-même possède quelques coqs et participe régulièrement aux combats.

Le lendemain, nous partons pour une balade proposée par le Lonely Planet. Arrivés au point de départ, nous sentons la terre bouger sous nos pieds. Un tremblement de terre… La secousse dure quelques minutes. Mon premier réflexe est de lever la tête pour vérifier si nous ne sommes pas en-dessous d’un cocotier. Les gens se mettent à crier et à taper sur tout ce qui fait du bruit. Gede nous explique que pour les hindous, la terre est représentée par des tortues. Des dragons doivent empêcher les tortues de bouger, en les serrant très fort. Si la terre bouge, c’est que les dragons se sont endormis et ont relâché leur étreinte. Il faut donc faire du bruit pour les réveiller de manière à ce qu’ils empêchent les tortues de bouger. Le lendemain, nous apprendrons qu’il s’agissait d’un séisme de magnitude 6, que l’épicentre était dans la mer, à 60 km des côtes de Kuta (sud-ouest), qu’il n’y a heureusement eu que des dégâts matériels et des blessés légers.

Nous partons donc pour la balade, sans guide (Gede doit nous récupérer à l’arrivée). Le village est intéressant, nous dépassons un temple complètement isolé avant de nous enfoncer dans une forêt. Le début de la balade correspond bien à l’itinéraire du LP, mais très vite, le sentier disparaît. Nous avons souvent le choix entre 2 chemins, il faut escalader des rochers…, on n’est pas du tout sûr d’être sur la bonne voie. Il y a de temps en temps une « ferme », càd une bicoque en bambou complètement isolée dans cette forêt, où nous nous renseignons, mais bien sûr, dans cet endroit reculé, personne ne parle anglais. Nous pouvons juste prononcer le nom du village où nous devons nous rendre, en espérant nous faire comprendre… Dans une de ces fermes, une femme nous propose une noix de coco. Nous acceptons et son homme grimpe au sommet du cocotier pour en ramener deux noix, qu’il casse avec son couteau, avant de nous en offrir le lait et la chair. Délicieux… S’ensuit une discussion sur le prix à payer bien entendu, la femme espérant dans la lancée nous vendre des petits paniers qui ne nous intéressent absolument pas…

Après une bonne heure dans cette forêt à nous demander quand nous en sortirons, nous atteignons enfin les rizières. La balade est magnifique, nous voyons d’un côté le mont Agung, le plus haut volcan de Bali, de l’autre côté la mer. Les rizières et les cocotiers qui s’en détachent offrent un camaïeu de verts, des paysans récoltent le riz, les épouvantails s’agitent au vent. C’est vraiment joli…

Le lendemain, direction Amed, sur la côte est. Nous trouvons un hôtel en hauteur, avec vue plongeante sur la mer depuis les bungalows et la piscine à débordement. Le matin, des dizaines de prahus colorés (des petits bateaux à balancier, caractéristiques de Bali) rentrent de la pêche, souvent bredouilles… Nous sommes venus pour faire du snorkeling, mais l’eau est trouble à cause du courant, et la faune et la flore rencontrées ne sont pas aussi colorés qu’aux Gili’s. En revenant de notre baignade, nous « tombons » sur un cours de legong. Sous une sorte de hangar, une jeune femme danse devant une cinquantaine de gamines de tout âge, en sarong,  qui tentent de l’imiter. Adorable…

Nous passons deux nuits à Amed, puis partons vers notre dernière étape avant de quitter Bali. Nous avons loué la villa d’une connaissance de Paul, à proximité de Sanur. C’est une magnifique maison de 3 chambres avec piscine, gérée par une adorable Rita et sa famille. Quel plaisir d’avoir une maison rien que pour soi, ça change de l’hôtel… Nous passons une journée à : visiter le temple de Uluwatu avec sa colonie de singes, encore plus pick-pockets que ceux d’Ubud (ils en veulent cette fois aux tongs de Thibault) et contempler les énormes vagues qui s’écrasent contre les falaises ; nous baigner dans les rouleaux de Kuta, appréciés par les australiens pour le surf, en nous amusant comme des gosses ; souper à Jimbaran Beach, crevettes et calamars grillés, les pieds dans le sable, éclairés à la lueur d’une bougie avec cette fois le bruit des vagues en fond sonore… Un de mes meilleurs souvenirs de notre premier voyage, que je retrouve une fois de plus…

Le 19, nous quittons Nanou et Paul, qui vont passer quelques jours à l’Atres Villa avant de rentrer en Belgique, pour nous envoler vers Bangkok, un peu inquiets… Nous venons de prendre connaissance des inondations en Thailande, les plus importantes depuis des décennies. Nous avions prévu de passer 4 nuits à Bangkok, de visiter les khlongs (ces petits canaux au bord desquels vit et travaille toute une population, marchés flottants…) avec Thuan, un franco-thailandais rencontré sur Forum Voyage, et de prendre le train de nuit vers Chiang Mai dimanche soir. Mais Bangkok menace d’être inondée, et la ligne Bangkok-Chiang Mai est rompue…

Nous quittons l’aéroport de Bangkok de nuit et retrouvons la « civilisation » : voies à 6 bandes, tours et buildings, panneaux publicitaires lumineux…  Nous logeons dans un hôtel réservé depuis la Belgique, l’Ibis Bangkok Riverside. Moderne et sans charme, mais tout le confort d’un grand hôtel. Notre chambre donne sur le Chao Phraya, le fleuve qui traverse Bangkok du nord au sud. Quantité de bateaux, de toutes formes et grandeurs, le parcourent. Ils sont parés de guirlandes de toutes les couleurs, on se croirait à Noël…

Jeudi et vendredi, nous passons des heures à tenter d’éclaircir la situation. On annonce qu’après avoir bloqué les eaux au nord de la capitale pour en épargner le centre et l’aéroport, provoquant ainsi le mécontentement des habitants du nord, le gouvernement, qui a manifestement très mal géré la crise, a décidé d’ouvrir les vannes pour relâcher la pression. Bangkok et son aéroport sont donc directement menacés. Difficile de faire la part des choses entre les propos alarmistes du consulat belge, que nous avons contacté, et de certains voyageurs qui veulent quitter la ville avant la montée des eaux et d’autres plus rassurants. En ville en tout cas, les habitants se préparent à l’inondation. Déjà, les bords du fleuve à certains endroits sont sous eau, et la plupart des débarcadères du Chao Phraya Express, le bateau navette, sont déjà inondés. Les commerces protègent leurs façades avec des sacs de sable, certains s’emmurent carrément. Il y a pénurie d’eau potable dans pas mal de magasins… Face à l’incertitude, nous décidons de quitter Bangkok au plus vite, mais il n’y a plus aucune place sur les vols avant dimanche. Nous réservons un vol avec Air Asia, la compagnie low-cost asiatique, pour le dimanche soir.

Nous visitons entre-temps Chinatown, le quartier chinois, un réseau complexe de passages minuscules où l’on trouve de tout à un prix dérisoire, des étals de nourriture franchement bizarre (pattes de coq et tête de cochon notamment) et des cabines téléphoniques en forme de pagode; et un centre commercial de 6 étages, où au contraire, tout est au même prix que chez nous. Venant de Bali, nous trouvons la population de Bangkok peu chaleureuse, peu souriante, indifférente. Est-ce une question culturelle, le fait d’habiter une mégapole ou l’angoisse des jours à venir ?  je ne sais pas… Toujours est-il que le contact avec les habitants est beaucoup moins facile ici qu’à Bali… Je suis aussi surprise du nombre d’enfants et de jeunes en surpoids, voire obèses. Un effet de la malbouffe, comme partout, je suppose… Nous allons également visiter la ferme aux serpents, un institut où sont élaborés des contrepoisons à partir du venin de cobras, vipères… On peut y voir un bon nombre de pythons impressionnants, ainsi qu’un vivarium présentant des serpents plus petits mais non moins dangereux. Il y a une exposition très intéressante et vivante sur le serpent, son système digestif, reproductif,… les effets de différents types de morsures et les mesures à prendre si l’on est mordu. Nous ratons malheureusement la démonstration d’extraction du venin, mais assistons à la manipulation des serpents. Bruno et les enfants acceptent de se voir enroulé un python autour du cou, je suis plutôt réticente en ce qui me concerne…

Vendredi, nous apprenons que les vannes du nord sont ouvertes. Tout a l’air normal, le niveau du fleuve semble même être descendu. Nous partons visiter le Wat Pho (wat signifie temple), qui possède le plus grand boudha couché, 46 mètres de longueur et 15 mètres de haut. Il est entièrement doré à la feuille et des incrustations de nacre ornent ses yeux et ses pieds. Impressionnant… A l’extérieur, quantité de temples plus ou moins grands, chargés à l’excès… On dirait des gros gâteaux écœurants. Plus amusantes, les statues qui représentent le boudha dans toutes les positions… La visite du temple est l’occasion d’expliquer aux enfants la vie de Boudha et les préceptes du boudhisme. Ainsi, à Thibault qui ne rêve que d’une chose, c’est de rentrer à l’hôtel pour plonger dans la piscine, nous expliquons qu’un moine boudhiste ne connaît pas la frustation puisqu’il parvient à se détacher du désir. Mais notre rejeton n’a pas vraiment l’air convaincu…

De retour vers l’hôtel, au fur et à mesure que l’on s’approche du fleuve, nous constatons la montée des eaux. La route est inondée, les voitures sont dans l’eau , nous traversons la rue en pataugeant. L’eau semble déboucher des égoûts. Nous lisons que certains bateaux ne circuleront plus à partir de lundi car le niveau du fleuve est trop haut et ils ne passeront plus sous les ponts. A l’hôtel, le directeur scrute le niveau de l’eau, mais un bon muret protège les jardins du fleuve et il reste encore une bonne trentaine de cm avant qu’ils ne soient inondés. A notre grand regret, nous décidons d’annuler les khlongs car nous craignons que la balade ne devienne dangereuse. En plus, des crocodiles se sont échappés d’une ferme d’élevage et une prime est offerte à qui les localisera. Pas trop envie de les rencontrer… Et enfin, nous devons encore aller à la gare nous faire rembourser les billets de train avant de filer à l’aéroport. Nous nous promettons de refixer un rendez-vous avec Thuan lorsque nous reviendrons à Bangkok, fin décembre.

Pour notre dernier soir à Bangkok, nous nous offrons le buffet de l’hôtel Ibis. Pour le prix d’une pizza chez nous, nous nous régalons d’écrevisses, de crevettes, de mets thailandais et de délicieux desserts…

A l’heure où j’écris, nous sommes à l’aéroport et n’avons pas vu de routes inondées sur notre chemin. Nous serons à Chiang Mai ce soir. Et même si nos petits contretemps ne sont rien en regard de ce que vivent ou s’apprêtent à vivre bon nombre de thailandais, j’ai l’impression de refermer une parenthèse dont nous nous serions bien passés, avant de poursuivre le fil de notre voyage.

Nous en profitons pour vous remercier pour vos commentaires et e-mails. On ne peut malheureusement pas répondre aux commentaires laissés sur le blog (pas de « reply » possible), mais ça nous fait vraiment plaisir de vous lire et de recevoir des nouvelles de Belgique ou d’Italie !

 

 

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commentaires

L
<br /> <br /> Chers tonton, tantine et cousins,<br /> <br /> <br /> Quel bonheur de vous lire !! On sent le sable sous les pieds, le macaque qui vous chatouille les mollets, etc etc.<br /> On ouvre les yeux avec vous.<br /> Profitez, profitez, et continuez à nous faire profiter aussi.<br /> Grosses bises<br /> Laurent<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour Laurent,<br /> <br /> <br /> C'est sympa de ta part de suivre nos aventures. As-tu rêvé du macaque en question ? Toujours est-il qu'il a, non pas chatouillé nos mollets, mais mordu celui de Thibault. Eh oui, c'est un scoop,<br /> nous étions au Cambodge et j'en parlerai dans mon prochain article. Mais rassure-toi, tout va bien, il y a eu plus de peur que de mal...Gros bisous de nous 4 et à bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Chers cousins,je suis vraiment pleine d'admiration pour votre esprit d'aventure et votre courage et je lis toujours vos nouveaux articles avec beaucoup de curiosité et de plaisir; je trouve aussi<br /> que c'est très bien écrit! J'ai aussi bien aimé les observations des enfants, entre autres sur les chats sans queue et sur les bonnes soupes. Encore bravo à tous les quatre, Maureen.<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour cousine,<br /> <br /> <br /> Merci pour ton commentaire, on est très flattés d'être suivis jusqu'en Italie... Les enfants préparent un nouvel article, mais entre les cours de français et de calcul, il faut un peu les<br /> tirer... Bises de nous 4<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Un vrai reportage du magazine 'National geographic' que vous nous proposez là!!! Mais vécu par des personnes que nous connaissons en chair et en os, il nous bouscule dans notre<br /> sécurité et notre confort quotidiens.  Nous vous admirons de faire toutes ces expériences et nous sommes loin d'être convaincus que nous en serions capables nous-mêmes...<br /> Nous espérons qu'à l'heure actuelle, vous n'êtes, ni noyés, ni perchés dans un arbre sous la surveillance rapprochée d'un grand singe, ni pétrifiés par un regard reptilien... Blague à part,<br /> quel concentré de culture et quelle belle école de vie pour les enfants!<br /> <br /> <br /> Philippe (fraîchement revenu du Canada) et Françoise<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> quel merveilleux voyage... les aléas font partie du voyage et ne doivent pas être faciles à expliquer aux enfants mais ils laisseront<br /> eux aussi des souvenirs inoubliables à chacun. Les paysages décrits et vos rencontres font rêver... Ici, les enfants se réjouissent des premières vacances scolaires qui approchent,  en<br /> espérant que la météo soit clémente et permette encore qques activités extérieures. Les nouvelles économiques et politiques ne sont pas réjouissantes, on cherche encore des moyens financiers pour<br /> combler les trous de notre pays ingérable et on ferme les haut fourneaux en Wallonie mais bon, la programmation culturelle est assez riche cette année, ce qui permet qques<br /> évasions aussi... bisous à tous les 4, bonne continuation<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Lu le blog avec émotion! Je n'avais pas vérifié la chronologie du voyage et vous croyait encore à Bali durant ces terribles inondations en Thailande...que d'aventures, de marches de singes et de<br /> serpents...J'imagine Damien et Thibault faisant leurs devoirs (?) entourés de macaques..<br /> <br /> <br /> . une chose qui m'intrigue beaucoup quand j'observe la Thailande sur la carte, c'est l'Isthme de Kra.Je me suis toujours demandé pourquoi on n'avait pas fait un canal à cet endroit, sur la lancée<br /> de ceux de Corinthe, de Suez et de Panama. Tellement plus pratique pour aller de l'Inde en Chine que de devoir passer par Singapour...Enfin, maintenant je crois que la Chine s'en occupe. Je viens<br /> d'aller voir où se trouvait Chiang Mai et l'ai trouvé. J'espère que vous y rencontrerez d'aimables, j'allais dire siamois... Et les chats?<br /> <br /> <br /> Soyez bien sûrs que nous vous suivone avec beaucoup de participation et d'affection, et d'admiration pour la rédactrice de ce magnifique blog.Bisous à tous les 4 .<br /> <br /> <br /> Tante Ghislaine<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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